Mon père, ce héros

Moi, mon père n’a jamais connu le sien et a passé son enfance dans des orphelinats.

Et puis, un jour, il a rencontré ma mère et ils ont fait cinq garçons qu’il a non seulement reconnus mais aussi éduqués, soignés, aimés. Mon père n’était pas un roi, mais un travailleur honnête, joyeux et courageux.

Des pères comme lui, nous sommes des millions à avoir la chance d’en avoir (eu) un. Et pourtant, le mien est unique, je dirais même qu’il est le meilleur du monde. Sur ce point, mes petits-fils ne seraient sûrement pas d’accord avec moi et prétendraient que le meilleur de la planète, c’est leur papa. Et probablement que beaucoup d’entre vous ne seriez d’accord ni avec moi ni avec eux.

Hélas, nombreux sont aussi ceux et celles qui n’ont pas de père. Ou pire, qui en ont un qui ne les reconnaît pas ou ne les aime pas.

J’ai vu, il y a un jour ou deux, un émouvant reportage sur les « beaux-pères » qui adoptent les enfants de leur deuxième épouse. Tellement plus réconfortant et «héroïque » que cette affligeante et royale saga médiatique d’Albert II et Delphine.

papa 1937.JPGC’est la plus ancienne photo de mon père (à droite) que j’ai retrouvée récemment. Elle date de 1937, il avait 23 ans, et n’avait pas encore rencontré ma mère. Je trouve qu’il ne manquait pas de classe. C’est ce qui m’a donné l’idée de re-publier en ce jour de fête des pères, le billet ci-dessus écrit en 2013 quand notre roi Albert II n’a pas reconnu sa fille Delphine. 

 

 

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