Les assureurs n’ont pas souvent une bonne réputation. Toujours plus prompts à percevoir les primes qu’à indemniser les victimes, c’est l’idée de la majorité dont je fais partie.
Après les inondations de ce week-end, j’ai donc ouvert l’œil pour voir leurs réactions. Et bien, je dois dire qu’ils m’ont étonné ! Dès le mardi matin, Wauthier Robyns, le porte d’Assuralia, la fédération des entreprises d’assurance, déclarait dans la presse « Nous ne devons pas seulement être là pour un carreau cassé. Notre métier, c’est aussi d’intervenir pour des sinistres plus graves » et d’enchaîner en rassurant les victimes sur la capacité et l’engagement des compagnies à faire face à leurs obligations. Normal, me direz-vous ? Oui, mais on n’est plus habitué aux choses normales dans ce pays.
Mais ce n’est pas tout, j’ai vu une annonce grand format dans la presse quotidienne. Pas pour faire de la pub. Mais pour rassurer les clients. Clairement. KBC-CBC invitait, en effet, ses assurés victimes de dégâts des eaux à prendre contact avec leurs agents. Et il n’y avait ni astérisques ni textes en corps 4 dans le bas de l’annonce. Encore normal, me direz-vous ? Sans doute, sauf que cette annonce était dans le journal le mardi matin. Même pas deux jours après le pic du sinistre. Quand on connaît les délais de création, de production et de réservation d’une pub dans la presse, c’est un petit exploit.
C’est rassurant des assureurs qui font bien leur boulot.